Sécurité et prévention du risque péri opératoire

La sécurité du patient et la prévention du risque péri opératoire seront une préoccupation permanente du chirurgien et de toute l’équipe médicale et infirmière avant, pendant, et après l’intervention.


LE DOCTEUR DÉNIA ROSTANE RENOUARD EST ACCRÉDITÉ PAR L’HAS (HAUTE AUTORITÉ DE SANTE)

Pour sa participation, depuis sa création, au programme Plastirisq regroupant plusieurs experts de chirurgie plastique en prévention du risque., le Dr ROSTANE -RENOAURD et accrédité HAS. Cette accréditation permet un partage des connaissances avec tous les plasticiens en matière de risque, associé à une obligation de formation permanente.

Avant l'intervention chirurgicale

LES ANTÉCÉDENTS :
Lors de la première consultation, le recueil des antécédents médicaux et chirurgicaux permet d’établir et de préciser le risque opératoire, grâce à des informations précises concernant les points qui suivent.

  • Toute chirurgie faite antérieurement doit être mentionnée, et surtout, il est important de préciser les suites de ces interventions et d’éventuelles complications qui sont apparues.
  • Toute maladie , accident grave ou événement médical
    (problèmes cardiaques, hypertension artérielle, problème respiratoire, diabète, insuffisance rénale ou hépatique).
  • Antécédents familiaux de cancer ou de maladie cardiovasculaire, phlébite.
  • Allergie médicamenteuse ou de contact, alimentaire, respiratoire, oedème de Quincke.

LE TABAC :
Vous devez signaler votre consommation tabagique au chirurgien et au médecin anesthésiste.

Le tabac augmente de façon significative le risque de complications post opératoires dont un retard de cicatrisation pouvant aller jusqu’à la nécrose cutanée. Il augmente aussi le risque d’infection. Ces complications sont dues à la réduction de la circulation capillaire par effet direct de la nicotine sur les tissus.

Il est indispensable d’arrêter le tabac deux mois avant et un mois après l’intervention pour améliorer votre cicatrisation.

Le tabac a des effets néfastes sur les poumons, en particulier sur la sécrétion bronchique, ce qui rend plus difficile le réveil après l’anesthésie générale. Les complications pulmonaires chroniques sont également accrues.

La cigarette électronique ne représente pas la solution idéale, à plus forte raison, si elle comporte de la nicotine et n’est pas recommandée par le ministère de la santé en remplacement de la cigarette, car les produits utilisés ne sont pas sains