Il existe deux types de bodylift en fonction de l’emplacement de l’excès cutané :
Cette intervention importante s’adresse aux anciens obèses après un amaigrissement massif brusque ou après une chirurgie bariatrique.
Le bodylift inférieur fait disparaître les excès de peau de la partie basse sous-ombilicale et ceux au niveau des fesses. Parce qu’il consiste en un remodelage complet de la silhouette, le bodylift améliore de façon spectaculaire l’avant et l’arrière du corps.
L’intervention chirurgicale consiste à descendre la peau du ventre pour la retendre vers le bas afin d’apporter un meilleur esthétique au tablier abdominal. Elle sert également à remonter le pubis et à répartir le haut des cuisses vers l’avant. Le redrapage de l’arrière du corps est rendu possible en remontant vers le haut la peau des fesses tombantes en excédent et, latéralement, le haut des cuisses ainsi que la culotte de cheval. L’opération entraîne la suppression d’une bande de 15 à 20 cm tout autour du corps au niveau de la ceinture. On l’appelle aussi lipectomie circulaire.
Le bodylift inférieur permet de corriger les excès de peau, mais aussi les amas résiduels de graisse qui sont lipoaspirés ou diminués avec la peau. Le volume des fesses trop plates est amélioré soit par transfert de la graisse par un lambeau fessier, soit par réinjection de graisse au sommet de la fesse. Une cicatrice circulaire demeure tout autour du corps. Cette cicatrice est assez basse et elle est dissimulée dans le maillot. Visitez https://vie-keto.fr/ pour plus de détails.
Bien que depuis 10 ans les techniques se soient considérablement améliorées avec en plus la mise en place d’un protocole bien précis, le body lift n’en reste pas moins une intervention longue et lourde, considérée comme à risque.
Le bodylift supérieur corrige le bourrelet abdominal médian situé au-dessus de l’ombilic lorsque la réalisation de la traction vers le bas du tablier ne réussit pas à l’enlever. Ce pli peut être associé à plusieurs plis abdominaux latéraux qui se poursuivent dans le dos. Il faut savoir qu’il peut exister jusqu’à trois plis superposés !
Ces bourrelets ne peuvent pas être supprimés par plastie abdominale basse. Leur élimination nécessite une plastie abdominale haute. Cette dernière laisse une cicatrice dissimulée sous les seins. Cette cicatrice peut être circulaire ou interrompue entre les seins et au milieu du dos.
Le bodylift supérieur nécessite un retournement pendant l’intervention ainsi que 2 à 4 nuits d’hospitalisation.
Une demande de prise en charge pour l’Assurance Maladie peut être proposée dans les cas d’amaigrissement massif.
Les honoraires d’intervention feront l’objet d’une demande de remboursement par la Mutuelle.
Il faut que le poids soit stable au moment de la chirurgie. L’état psychologique doit être solide, car le changement rapide et spectaculaire de la forme du corps peut provoquer une déstabilisation momentanée.
Le bon état général physique et l’absence de carence (notamment en fer, responsable d’une anémie ) doivent être vérifiés, et par l’anesthésiste, et par le chirurgien.
L’arrêt du tabac est indispensable 2 mois avant et un mois après.
Ne pas oublier d’apporter le lipopanty et les bas de contention prescrits en consultation.
Le marquage opératoire est essentiel pour le positionnement des cicatrices. Il est réalisé dans la chambre. L’intervention nécessite deux positions opératoires : une phase dorsale et une phase ventrale.
La phase dorsale :
La phase ventrale est identique à une plastie abdominale.
Une lipoaspiration peut s’avérer utile et l’incision antérieure viendra rejoindre l’incision postérieure. Dans certains cas, un drainage doit être laissé en place.
La récupération est plus longue du fait de l’importance des gestes associés et des surfaces plus nombreuses concernées par la cicatrisation.
Une transfusion de sang peut être nécessaire dans certains cas. La prise en charge de la douleur est très efficace grâce à des produits puissants.
Un arrêt d’activité professionnelle de 3 ou 4 semaines est indispensable pour les soins et la convalescence.
La prévention du risque thrombo-embolique est importante. Elle est assurée, d’une part, par les injections d’anticoagulant débutées en post opératoire et poursuivies à domicile, et d’autre part, par le port des bas de contention pendant un mois.
La gaine ou lipopanty permet la compression indispensable pour limiter l’œdème. Le vêtement compressif sera gardé au moins 6 semaines.
Le résultat est apprécié assez rapidement. Il est en général spectaculaire.
Les complications locales et générales sont les mêmes que celles de la plastie abdominale.
La cicatrice peut s’étaler du fait des retards de cicatrisation. Le plus souvent, elle est observée au niveau de la partie médiane au-dessus du sillon fessier.